Des fois (souvent), dans des moments tout à fait improbables les mots me viennent, m’envahissent et me submergent. J’ai toujours un support pour les écrire, peu importe lequel. Je laisse venir. Je me souviens ces mots là, qui m’ont submergée lors de mon trajet en bus jusqu’au Portugal, vers 5 h du matin. J’ai laissé faire, comme ca venait.
Je les publie ici aujourd’hui, parce que ca parle d’amour quand même, et pas d’amour niais, comme on en voit un peu trop aujourd’hui collé sur les vitrines.
L’amour des fois fait mal et c’est comme ça. L’amour ca s’entretient, l’amour ca s’attise, il faut en prendre soin. Et ca sera déjà beaucoup.
Happy Valentine’s day à ceux et celles pour qui ça à du sens.
Je vous laisse avec ma ritournelle du cœur blessé.
J’écris les maux du cœur, les mots qui blessent, les maux qui font exploser les artères.
J’écris les mots qui rafistolent, les mots qui recousent, les mots qui rassemblent.
J’écris les maux qui brisent, les maux qui décousent, les maux qui désagrègent.
J’écris les mots des maux, je mets des mots sur les maux ou peut-être l’inverse, je ne sais plus très bien.
J’écris les maux qui brûlent à l’intérieur, les maux qui empêchent de respirer, les maux qui heurtent, les maux qui asphyxient.
J’écris les maux dont on se remet pas, les maux qui désassemblent les cœurs.
J’écris les mots de l’espoir, ceux qui suivent les maux du désespoir.
J’écris les mots qui pansent, les mots qui reconstruisent.
J’écris les fils qui rattachent, tant bien que mal, les deux parties d’un cœur.
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